J’ai toujours aimé les anagrammes. Est-ce l’émission de Daniel Prévost ou simplement la beauté du jeu littéraire qui m’a attiré ? Son caractère pseudo-ésotérique, sa dimension cryptique ? Je suis en admiration devant la capacité de certains à créer, découvrir ces permutations, dont le sens caché , une fois révélé, présente en écho une perspective parfois troublante.
Étienne Klein et Jacques Perry-Salkow figurent parmi les maîtres actuels de cette discipline, et voici quelques unes de leurs plus belles découvertes :
- La nuit des étoiles filantes = lointain satellite de feu
- La solidarité = droit à l’asile
- Le sectarisme = c’est la misère
- Le front national = l’entonnoir fatal
- Le réchauffement climatique = ce fuel qui tâche le firmament
- L’état islamique = qui attise le mal
- Le travail, la famille, la patrie = la villa, le mari parfait, la télé
- De la démocratie = art de la comédie
- La liberté de la presse = la prière et les balles
- La propriété, source de l’inégalité = origine de la prospérité actuelle
- De l’idée du libre arbitre = la bride terrible de Dieu
- Le journal du séducteur = jeu cruel d’un sale tordu
- Les ondes gravitationnelles = le vent d’orages lointains
- La fin du monde est pour demain = arôme fou d’un matin splendide
- Et la mort n’est rien pour nous = empruntons la route et rions